Une passion née du hasard, ou presque. Le parcours de Michel Pfefferlé, réparateur d’instruments de musique à vent et collectionneur de pièces historiques qu’il expose cet été à Sion, n’était en effet pas tracé d’avance. «Le déclic s’est produit en 2001. Suite au décès d’un oncle, mes cousins ont déposé chez ma mère une pièce extraordinaire, pour ne pas dire rarissime, une flûte Thomas Lot datant de 1750. Ma passion pour les instruments anciens était née.»
La pièce la plus précieuse de la collection de Michel Pfefferlé, une flûte traversière Thomas Lot en quatre parties datant de 1750, en bois de violette et ivoire, avec une clef en argent et deux corps de rechange. © Sacha Bittel
Dès lors, Michel Pfefferlé écume les brocantes. «En fouillant, on y déniche des trésors vendus à des prix dérisoires, à l’exemple d’un hélicon de 1880 acquis l’an dernier.» Il suit des ventes aux...