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Sion: il faut sauver les apprentis de la base aérienne

La fermeture du centre d'apprentissage de la base aérienne pourrait avoir des conséquences sur toute la formation, des apprentis au campus EPFL. La mobilisation s'organise.

19 nov. 2014, 07:00
Le centre d'apprentissage de la base aérienne forme principalement des polymécaniciens.

La Ville de Sion a réclamé le départ des jets de combat afin de proposer des conditions de travail optimales pour les futurs étudiants de l’EPFL et de la HES. Etudiants qui seront basés au sud de la gare, dans l’axe de la piste. Paradoxalement, le retrait des Forces aériennes pourrait avoir des conséquences directes sur le fonctionnement de l’EPFL… Comment est-ce possible?

Un quart de CFC en moins

La base aérienne dispose d’un centre de formation qui a fêté cette année son septantième anniversaire. «Si lors de son départ de la capitale, l’armée ferme également ce centre, cela aura d’importantes conséquences pour le système de formation professionnel en Valais. Des apprentis au Campus EPFL», met en garde Claude Pottier, chef du service de la formation professionnelle. Ces conséquences surviendront dans plusieurs échelons de la filière. Tout d’abord à l’Ecole professionnelle technique où les apprentis de la base suivent leur formation théorique et une partie de la pratique. «La fermeture impliquerait la disparition de deux classes d’apprentis, principalement des polymécaniciens. Cela aura aussi une incidence sur les professeurs avec la perte de deux équivalents plein temps», note Bernard Dayer, directeur de l’école professionnelle technique.

«Sur le Valais romand, une fermeture du centre impliquerait la perte du quart des CFC délivrés chaque année en polymécanique», ajoute Claude Pottier. Polymécanique qui ne serait pas la seule filière touchée. «Nous avons récemment créé une formation d’apprentis dessinateurs constructeurs industriels. Les apprentis de la base représentent la moitié des effectifs. S’ils disparaissent, cela risque de mettre en péril cette nouvelle filière», prévient Claude Pottier qui redoute aussi une baisse de fréquentation pour les classes de maturité professionnelle technique intégrée.

Retrouvez l'intégralité de cet article dans nos éditions payantes du 19 novembre 2014.

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