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Sion, gros retard pour la salle dédiée aux musiques actuelles

Le Lieu pour les Musiques Actuelles (LMA) aurait dû être inauguré début 2013. Sauf que beaucoup de retard a été pris et que les travaux n'ont pas encore commencé.

19 nov. 2012, 15:02
Le début des travaux a pris du retard.

«Je pense que les travaux vont débuter vers la fin du printemps 2012. Le lieu devrait pouvoir accueillir les premiers groupes dès le début 2013.» Voilà les prévisions faites par Renato Salvi, architecte de la Ville de Sion, le 19 décembre de l’année passée lors du vernissage  des projets dédiés au lieu pour les musiques actuelles (LMA)

Sauf que presque un an plus tard, rien n’a changé.Que s’est-il passé? «Le projet est tout simplement plus compliqué que prévu, répond Marcel Maurer, président de la Ville de Sion. Transformer une halle industrielle en lieu public implique de grosses exigences, Tout a été soigneusement analysé.»

Un nouveau calendrier a-t-il été établi? «Nous en sommes à la phase de l’entrée des soumissions. Une fois cette partie terminée, nous connaîtrons avec précision les montants en jeu et nous pourrons voir s’ils rentrent dans le cadre du crédit d’engagement accepté par le Conseil général», relève le chef de l’exécutif.

Et si ce n’est pas le cas? Un nouveau crédit d’engagement sera soumis au législatif? «Dans un premier temps, c'est le Conseil communal qui devra prendre une décision.» Ce projet pourrait donc s’arrêter là? «Je ne tire pas de plans sur la comète. Nous faisons simplement notre travail. Nous réalisons un projet de manière précise avec une justification exacte de tous les travaux. Il ne m’appartient pas de faire des prévisions.»

Partenaires confiants

Si le président ne fait pas de pronostics, les partenaires engagés sont eux confiants. «Ca avance. On est à fond dedans», s’enthousiasme l’architecte Claude Fabrizzi. Et la Fondation BEA? Le million promis est-il toujours d’actualité? « Bien sûr. Les choses avancent normalement et nos sommes confiants pour la suite de la démarche. Il est clair que tout va fonctionner!», conclut Béatrice Delarzes, présidente de la Fondation Béa.

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