"Kanghaï" continue sa balade. Après avoir été aperçue dans les environs de Vex, au bord du lac Léman et en Suisse allemande, la femelle aigle royale fait cette fois parler d'elle en France.
"Un chasseur isérois est convaincu de l'avoir vue", souligne Jean-Marc Jacquod, le directeur de l'Office du tourisme. L'oiseau est-il capable d'avoir effectué une telle distance? "Nous n'excluons aucune piste. Avec les courants thermiques, tout est possible mais c'est vrai que ça fait une sacrée distance".
Si cette nouvelle redonne du courage au directeur de l'Office du tourisme et au fauconnier Benoît Delbeauve, elle est cependant synonyme de complications. "Si "Kanghaï" est vraiment en France et que nous la retrouvons, nous allons devoir faire plusieurs procédures administratives pour réimporter l'oiseau en Suisse. Tout n'est pas encore clair mais j'espère ne pas être bloqué dix jours à cause d'une formalité", précise le directeur de l'OT.
Et si "Kanghaï" ne réapparaît pas? Faudra-t-il un jour arrêter les recherches? "Nous nous sommes fixés la fin mars comme ultime délai. Nous verrons à ce moment là. Pour l'instant, nous avons stoppé les campagnes publicitaires qui utilisent des visuels de l'aigle et nous précisons bien, lors de chaque réservation, que "Kanghaï" n'est plus dans le spectacle."
Spectacle de fauconnerie qui a rassemblé jeudi 30 personnes sur le prélet de Valère autour du faucon Sedun.