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Et si vous sauviez un peu de biodiversité en laissant votre tondeuse au garage?

Le green de golf devant la maison, non merci. Pour qui veut apporter sa modeste contribution afin de contrer la disparition des insectes et donc des oiseaux, il suffirait de laisser la tondeuse au garage. Tentant non? L'entomologiste Andreas Sanchez a osé. Ses conseils.

08 juil. 2019, 18:00 / Màj. le 09 juil. 2019 à 12:00
L'entomologiste Andreas Sanchez dans sa "pelouse" privative.

L’herbe est haute. L’herbe est folle. Elle nous arrive aux genoux. Et même au centre de Pont-de-la Morge, on se croirait dans le sud à cause du murmure des cigales et des grillons. «Je crois que les voisins pensent que je n’ai pas le courage de tondre». Andreas Sanchez s’amuse des redondantes remarques de tous ceux qui découvrent sa pelouse.

A lire aussi : Biodiversité en Bordurie. La chronique de Raphaël Arlettaz

Le désordre naturel plutôt que la mode anglaise

Son pré, en fait. Cet entomologiste qui travaille pour Info fauna – le Centre suisse de cartographie de la faune – étudie et chouchoute les insectes, alors forcément, toute cette vie qui grouille et virevolte devant ses fenêtres le comble. «La nature ce n’est pas un truc en ordre. Je ne sais pas pourquoi on cherche tant à lui imposer la perfection. Tondre son gazon ras, c’est une mode qui...

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