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Bistouris à tous les prix

Selon Monsieur Prix, de grands écarts de tarifs existent entre les hôpitaux, et ce pour une même intervention. Mais les cantons ont-ils intérêt à ce que ça change?

24 févr. 2018, 00:01
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Les chiffres parlent d’eux-mêmes, dit-on. Ils ont en tout cas permis au surveillant des prix, Stefan Meierhans, de capter l’attention hier en présentant une comparaison entre hôpitaux des coûts de vingt traitements stationnaires fréquents. Pourquoi? Pour une même intervention, les écarts de prix s’avèrent importants entre les différents établissements. Que ce soit au sein du même canton, ou entre les cantons eux-mêmes. Voilà qui braque les projecteurs sur lesdits cantons: ce sont eux qui valident les tarifs négociés entre assureurs et hôpitaux.

«La responsabilité première revient bien entendu aux caisses-maladie et aux prestataires, puisque ce sont eux qui établissent les prix. Mais ce sont les cantons qui les approuvent, ou les fixent carrément lorsque les partenaires n’accordent pas leurs violons. Les cantons portent donc aussi leur part de responsabilité», résume Stefan Meierhans.

«C’est grave!»

Un exemple: l’implantation d’une prothèse du genou, effectuée en Valais, pour des patients assurés chez...

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