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Sion aéroport de dégagement ?

Selon plusieurs sources, la base aérienne de Sion pourrait devenir une base de dégagement et voir ainsi ses activités se réduire.

25 nov. 2013, 18:50
Des Tiger F5 sur le tarmac de l'a?roport de Sion.

Lundi en fin d’après-midi, le département de la Défense, de la protection de la population et des sports (DDPS) a convié les autorités militaires cantonales à la présentation de son nouveau plan de stationnement. Pour rappel, en raison de restrictions budgétaires, l’armée doit se serrer le ceinturon et fermer plusieurs de ses installations. Ces mesures ont été présentées aux autorités cantonales. Pour le Valais, le Conseiller d’Etat en charge de la sécurité Oskar Freysinger et Nicolas Moren, chef du chef du Service de la sécurité civile et militaire, étaient présents dans la capitale fédérale. Principal enjeu, le sort de la base aérienne de Sion, et, dans une moindre mesure, l’avenir de la place d’armes des casernes également située dans la capitale valaisanne ainsi que de Savatan.

Sion aéroport de dégagement?

«Les bases aériennes sont aussi concernées par les restrictions. Plusieurs d’entre elles vont devoir fermer leurs portes», précisait dans la journée de lundi Renato Kalbermatten, porte-parole du DDPS. Actuellement, selon Laurent Savary, porte-parole des Forces aériennes, quatre bases accueillent des jets de combat à savoir Payerne, Emmen, Meiringen et Sion. Payerne et Emmen semblent intouchables. Payerne accueille en effet plusieurs escadrilles dont deux professionnelles de F/A-18 ainsi que d’importantes installations militaires. Idem à Emmen où se trouvent les ateliers de la Ruag et d’Armasuisse ainsi que des simulateurs de vol. La menace sur Sion serait donc bien réelle.

Selon nos sources, Sion pourrait devenir un aéroport de dégagement. Cela signifierait que la base resterait active pour accueillir des avions si une autre base est inaccessible en raison de la météo ou d’un accident. Elle n’organiserait cependant plus de cours de répétition. Impossible par contre de savoir quelles seraient les conséquences de cette nouvelle affectation sur les places de travail et les infrastructures.

Lundi en début de soirée, "24 Heures" annonçait que «la base aérienne de Sion verra ses activités fortement réduites. L’armée de l’air ne quittera pas totalement la capitale valaisanne, mais Sion sera désormais un aérodrome de dégagement. La majorité des emplois militaires serait donc transférée de Sion à Payerne.»

Et les casernes?

Concernant la place d’armes de Sion, le stage de formation des sous-officiers supérieurs pourrait être transféré. Il semble par contre qu’une école de recrues viendrait prendre ses quartiers dans la capitale. «Les infrastructures militaires de Savatan, commune de Lavey-les-Bains, trouveront acquéreur par les cantons de Vaud et du Valais. Cela leur permettra d’assurer le développement de l’Ecole de police vaudoise et valaisanne», relève "24 Heures". Lundi soir, personne n’a souhaité confirmer ses informations. Elles seront dévoilées mardi matin en conférence de presse.

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