Si l'on pense qu'une action bienveillante n'a pour unique but un intérêt personnel, cela revient à dire que l'être humain est fondamentalement égoïste. Quant au mal, si l'on reconnaît qu'il peut être d'une violence extrême dans certains cas, on a peine à comprendre ce qui peut motiver de tels actes. Le bien et le mal, Michel Terestchenko l'explique minutieusement dans son ouvrage «Un si fragile vernis d'humanité». Il sera à Sion ce jeudi 29 novembre à 20 h 30 au collège des Creusets pour exposer le fruit de ses recherches lors de la prochaine conférence de la Société valaisanne de philosophie. Entretien.
Qu'est-ce qui vous a amené à écrire un ouvrage sur le thème du bien et du mal?A l'origine, je voulais écrire une critique philosophique de cet égoïsme psychologique auquel la pensée occidentale croit. Puis très rapidement, je me suis dit qu'il ne suffit pas de dire que...