Les collectifs féministes romands avaient promis une action violette ce samedi «dans la Suisse authentique», sans en dire plus. Elle a eu lieu à Wiler, dans le Lötschental.
Et la petite commune haut-valaisanne n’a pas été choisie au hasard. C’est là que vit Beat Rieder, conseiller aux Etats et président de la Commission des affaires juridiques de la Chambre haute qui s’empare lundi de la révision du Code pénal en matière de viol.
«Beat Rieder n’était pas là, mais nous espérons qu’il entendra parler de notre passage et de notre message hors du cadre politique», explique Constance Lambiel, membre du Collectif Femmes* Valais et présente dans le Lötschental. «La notion de consentement doit devenir centrale pour définir une agression sexuelle.» Aujourd’hui, c’est la notion de contrainte qui prévaut dans la loi.
Une incantation à défaut d’audition
Parties de Sion en matinée, la quinzaine de représentantes des différents collectifs féministes romands...