Né en 1959, Daniel Schweizer n'hésite pas à se coltiner des sujets inconfortables. Il est notamment l'auteur d'une trilogie passionnante sur le phénomène des skinheads et leur flirt plus que poussé avec l'extrême droite. Ce réalisateur documentaire genevois n'a pas froid aux yeux, comme en témoigne son dernier film, qui met en lumière le scandale de l'or "sale". Propos d'un cinéaste très engagé.
Qu'est-ce qui vous a incité à consacrer un film à la filière de l'or?
Après avoir tourné "Dirty Paradise" qui traitait de l'orpaillage illégal en Guyane, j'ai eu le sentiment qu'il y avait encore un au...