Léonard Perraudin, il vous a fallu deux mois de négociations avec les banques pour décrocher une partie du crédit vendange. Pourquoi cela a été si long?
Parce que l’on a dû repartir de zéro après le refus de l’assemblée générale du 12 décembre de permettre une certaine souplesse en matière de stock. En mettant en garantie le dernier gage immobilier de la société, nous avons pu obtenir un crédit qui nous permet de payer le solde de la vendange 2018 et un premier paiement pour celle de 2019 à hauteur de 1,2 million de francs. C’est un signal important pour nos vignerons, même si le crédit est inférieur de plus de moitié à celui prévu en décembre.
Ce sont donc les banques qui décident de l’avenir de Provins et plus son conseil d’administration?
En partie oui. Mais il n’y a rien de nouveau à ce que les banques en tant...