«Le contrôle de la sécurité aérienne est largement déficitaire. A Sion, la sous-couverture est de 2 millions par an. Pour l'heure, Skyguide absorbe ce déficit. Mais, tôt ou tard, ces pertes devront être absorbées par l'aéroport», a expliqué hier Bernard Karrer, le directeur de l'aéroport de Sion, devant la presse. Pour lui, un des moyens les plus simples de donner un bol d'air financier au tarmac sédunois est de dire oui à la modification de l'article constitutionnel relatif à l'impôt sur les huiles minérales.
Un financement spécial sans coût supplémentaire
Le 29 novembre prochain, les citoyens suisses devront dire s'ils acceptent «la création d'un financement spécial en faveur de tâches dans le domaine du trafic aérien.» Cette modification constitutionnelle n'est guère combattue. Tous les partis gouvernementaux la soutiennent. Parmi les grands partis, seuls les Verts s'y opposent.
Si cet objet ne fait pas la une des médias et est assez...