Tomber en amour, sentir le vertige de la chute et de l’abandon total. Dans le cas de Philippe Antonello, le coup de foudre a plutôt pris la forme d’une aspiration horizontale, vers les variations de lumière dégagées par le grand écran. Il avait 10 ans. Il était entré au cinéma sans attente précise. Et «Rencontres du troisième type» de Steven Spielberg fut l’expérience d’une vie, le bouleversement fondamental. «J’avais vraiment ce sentiment que le spectacle qui s’offrait à moi était magique. Totalement magique. Je n’aurais jamais imaginé que je pourrais un jour en faire mon métier», explique-t-il depuis Rome, cité majeure du cinéma européen où il travaille principalement avec son associé Stefani C. Montesi.
Le cinéma en point de mire
Cliché issu du tournage de «The Marvelous Mrs. Maisel» d’Amy Sherman-Palladino (2919).
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En grandissant, en passant sa maturité, ou plus tard en étudiant à l’université...