«C’est toi que l’on va tabasser», me lance en rigolant l’un des participants avant même d’avoir eu le temps de me déchausser pour respecter la tradition. A peine rassuré, j’enfile mon keikogi, composé d’un pantalon et d’un veston blancs, prêté pour l’occasion. On me fait remarquer d’éviter soigneusement de mettre le côté droite du veston sur le gauche. «Cela signifierait que tu es mort.» De peur sûrement. Notamment à la vue de ma tentative aléatoire d’attacher correctement ma ceinture blanche. «Ne t’inquiète pas. L’aïkido est non-violent. Il est basé sur le self-défense en utilisant la force de l’adversaire que l’on va chercher à déséquilibrer», tente de me rassurer Patrick, Président et Sensei du club d'aïkido de Sion.
Retrouvez notre reportage complet dans nos éditions papier et numérique du mercredi 9 novembre 2016.