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«Nous avons bel et bien un problème de lenteur»

Justice La vice-bâtonnière de l’Ordre des avocats valaisans évoque les raisons de la lenteur des procédures, le Conseil de la magistrature et le rôle des avocats.

22 déc. 2015, 23:40 / Màj. le 23 déc. 2015 à 00:01
Sion, le 15.12.2015



Carole Ambord, avocate et vice-batonniere de l'ordre des avocats valaisans.



Christian Hofmann/Le Nouvelliste

Alors que 93% des enquêtes menées par le Ministère public sont terminées en moins d’un an, le temps s’allonge devant les tribunaux. Notre justice est-elle trop lente?

Nous avons bel et bien un problème de manque de célérité, aussi bien pour la partie concernant l’enquête qu’ensuite pour obtenir un jugement. Les justiciables s’en plaignent. Le nouveau code de procédure pénale a étendu les droits de la défense que tout magistrat doit respecter strictement et que tout avocat doit bien évidemment utiliser dans l’intérêt de son client.

Cela n’explique pas tout…

En effet, le problème est aussi politique, car les procureurs manquent parfois de locaux. On a aussi parfois quatre juges devant siéger et seulement trois salles à disposition.

Quels remèdes entrevoit l’Ordre des avocats valaisans?

Il serait intéressant que la justice puisse aller plus vite pour les affaires de moindre importance. Le nombre de magistrats devrait être augmenté, mais, je...

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