Alors que deux conseillers d'Etat présentaient mercredi la nouvelle organisation de la médecine pénitentiaire en Valais (voir dans cette page), des policiers tirent la sonnette d'alarme. Nos geôles débordent et des délinquants évitent la case prison, faute de place en cellule. Interpellé, Oskar Freysinger confirme. Et propose des solutions.
Alors que la police cantonale vient de réaliser un joli coup de filet en arrêtant quatre suspects dans l'affaire du meurtre de Saint-Maurice ("Le Nouvel liste" d'hier), un policier nous confiait mardi: "Il faut que le public sache que nos prisons débordent et qu'il n'y a plus de place. Nous interpellons des gens, mais ils restent dehors, rien que parce que les cellules du canton sont pleines." Une situation qui n'est pas propre au Valais.
Ce ras-le-bol est partagé par plusieurs policiers que nous avons contactés. L'un deux témoigne: "Certains connaissent très bien la situation. Et nous narguent. Récemment, l'un d'eux...