Un comité interpartis dénonce le caractère excessif de l'initiative de la Marche blanche. Il est rejoint par le psychologue Philipp Jaffé. Interview.
Les adversaires de l'initiative "pour que des pédophiles ne travaillent plus avec des enfants" ont tardé à se mobiliser.
D'aucuns y ont vu la peur de s'engager pour une cause jugée perdue d'avance. Pourtant, 106 parlementaires provenant de tous les partis, exception faite de l'UDC et du PBD, se sont ralliés au comité du non qui a présenté hier ses arguments à la presse.
L'initiative est à leurs yeux superflue et disproportionnée. Même la Fondation suisse pour la protection des enfants juge plus adéquat le contre-projet indirect qui vient d'être adopté par le Parlement.
Le praticien Philipp Jaffé, docteur en psychologie à l'Université de Genève et directeur de l'institut universitaire Kurt Bösch à Sion s'oppose également à l'initiative. Il s'en explique.
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