Une forêt de sapins a poussé sous le toit de la Ferme-Asile. Cette forêt enchantée frissonne en répandant un chuchotis de branches, elle abrite des créatures étranges, mi-préhistoriques mi-futuristes et réserve son lot de surprises à qui veut bien s'y aventurer.
Alexandre Joly, artiste genevois né en 1977, inaugure l'espace rénové de la grange avec une installation qui s'étend sur toute la surface de cet immense vaisseau, une oeuvre en trois, voire en quatre dimensions puisque le son a ici son rôle à jouer.
Dans une demi-pénombre, les créatures d'Alexandre Joly sont à sentir, à voir et à entendre ou encore, pour paraphraser le poète, «les parfums, les couleurs et les sons se répondent». Alexandre Joly fait partie de ces plasticiens suisses romands qui, comme Rudy Decelière ou Vincent Kohler, s'intéressent au son autant qu'à l'image. Chez Joly, cet intérêt s'exprime à travers des pièces qui donnent une forme visuelle...