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Lire + écrire = bonheur intérieur brut

17 oct. 2009, 05:59

BLAISE HOFMANN écrivain

Dimanche 4 octobre, à l'heure de la messe, dans la Maison Supersaxo, à Sion. L'écrivain Bastien Fournier avait convié une dizaine d'autres écrivains à débattre des heurs et malheurs de la littérature suisse romande... en France.

Germain Clavien d'abord. Paris ne s'intéresse pas à nous, point. Narcisse Praz de réagir. Eh bien, unissons-nous pour mieux passer la frontière! L'enthousiasme n'est pas majoritaire. Si Patrick Rossier condamne le manque d'identité régionale des lettres romandes, Isabelle Flückiger se considère, en réaction, comme écrivain du monde. Si Jérôme Meizoz rappelle qu'historiquement la «littérature alpine suisse» était un choix gouvernemental abondamment subventionné, Nicolas Couchepin note qu'actuellement il n'y a simplement pas assez d'argent pour exporter la littérature suisse romande. Enfin, Eugène (qui n'a visiblement pas apprécié de s'être levé tôt pour entendre des gens se plaindre) se réjouit malgé tout de la création de nouvelles éditions telles que Cousumouche à Genève...

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