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L’essentiel est d’éveiller la créativité et la curiosité. La chronique de Sophia Dini

16 juil. 2019, 12:00
Sophia Dini, déléguée au campus EPFL Valais.

Enfant, je me voyais devenir coiffeuse comme ma maman, c’est rassurant de choisir un métier que l’on connaît. Et puis, les possibilités étaient limitées. Les filles rêvaient d’être infirmières ou vétérinaires et les garçons pompiers ou pilotes d’avion. Une amie d’enfance a été la première conductrice des bus sédunois. Sa persévérance à tout mettre en œuvre pour atteindre son rêve d’enfant m’a profondément marquée. Si la question de l’égalité des chances dans l’accès à une profession ne semble plus être au cœur des débats, elle reste toujours d’actualité et d’autant plus importante dans un monde qui se transforme.

En effet, selon un rapport de Dell et de l’Institut pour le futur (Université d’Oxford, Californie), publié en 2017, 85% des emplois de 2030 n’existent pas encore aujourd’hui. La transformation numérique et la robotisation en seraient les premières causes. Ces chiffres sont toutefois à lire avec précaution. Les métiers changent, ils évoluent...

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