Les joueurs du FC Sion quittent l'Hôtel Cereda de Sementina. Aucune agitation ne trouble le départ de Christian Constantin et de son équipe pour le réveil musculaire matinal. Le soufflé de la semaine retombe après la prise du pouvoir sportif par le président valaisan. Deux curieux et un enfant sont les seuls spectateurs de la séance. «J'ai ressenti la même pression et la même angoisse que lorsque je n'assumais pas la responsabilité du groupe», raconte Constantin. «Un président vit avec son équipe, il subit aussi la poussée d'adrénaline qui frappe les sportifs les jours de compétition. Je me sentais à l'aise sur ce terrain. Je l'avais découvert trente ans auparavant lors d'un test effectué en compagnie de Philippe Moser à l'invitation de Louis Maurer, entraîneur de Bellinzone.»
L'effervescence de l'actualité le rattrape six heures plus tard devant le Stadio Comunale du chef-lieu tessinois. La meute des photographes et des cameramen...