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"Les politiques s'intéressent plus aux terrains qu'aux places de travail"

En cas de fermeture de la base aérienne, cent postes de travail et quarante places d'apprentissage seront rayés de la carte. Un employé a accepté de nous expliquer la situation de l'intérieur.

24 juin 2014, 00:01
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D'un côté, des politiciens qui se répandent sur les réseaux sociaux avant de s'envoyer des amabilités. De l'autre, la grande muette qui fait honneur à son surnom. Au milieu, une centaine de travailleurs et quarante apprentis qui ne savent pas de quoi leur avenir sera fait si ce n'est qu'il risque de se décliner du côté de Payerne. A deux heures de route de leur domicile. Perdus dans ce tourbillon d'informations, tentant de s'accrocher à un mince espoir, les employés de la base aérienne naviguent à vue. L'un d'eux, Christian Bader, mécanicien depuis quarante années, a accepté de nous raconter la situation de l'intérieur.

Christian Bader, avant toute chose, pensez-vous que cette fois la messe est dite?

Nous savons depuis un moment que la base aérienne est condamnée. Par contre, nous connaissons le processus politique. Ueli Maurer ne peut pas décider tout seul. Le plan de stationnement doit être approuvé...

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