Deux événements ont marqué la vie valaisanne cette semaine. Un séisme, avec l’élection d’une femme au poste de conseiller… enfin, conseillère aux Etats, et un fait de routine avec le départ du ixième entraîneur du FC Sion. Alors, comment conserver un meneur d’hommes dans ce turbulent club de football? Et si on copiait la politique et qu’on nommait une femme à la tête du FC Sion? Ce serait un véritable tremblement de terre. Une entraîneuse… euh, ça fait un peu cabaret, alors disons plutôt un entraîneur femme ou, mieux, un.e entraîneur.e, pour être inclusivement correct et ne pas heurter les dégenrés en tout genre.
Sûr qu’avec une dame à la baguette, ces messieurs en short suivraient enfin les instructions et mouilleraient le maillot. Quant au terrible président, il se montrerait à coup sûr plus discret, n’osant pas virer son entraîneur.e. Pour une fois. L’heureuse élue viendrait remettre de l’ordre dans le vestiaire, tout en ressentant de l’entrain et de la joie. Autrement dit, à l’image des politiciennes valaisannes, elle ferait le ménage et se donnerait du plaisir.
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