AARAU
Le point conquis par Sion au Brügglifeld souffle le chaud et le froid. Les sensations positives naissent d'un deuxième match d'affilée sans concéder le moindre but. Une performance encore inconnue cette saison. La certitude que l'équipe valaisanne avait les moyens de remporter la totalité de l'enjeu engendre le courant contraire. «J'ai le sentiment qu'il y avait mieux à faire», reconnaît Didier Tholot. La solidarité, la combativité et l'engagement de son groupe échappent à toute critique. Les absences d'Emile Mpenza et de Goran Obradovic pénalisent son expression offensive. «Quand on a besoin de se rassurer défensivement, on traverse toujours une phase de transition durant laquelle le jeu souffre un peu. Même les plus grandes équipes construisent leur confiance sur la solidité défensive, elles disposent ensuite des qualités techniques nécessaires pour faire la différence devant.» Sion a aussi besoin des coups d'accélération de Nicolas Marin dont la percussion souffre d'une cheville...