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Le tunnel du Lötschberg, cette voie vers l’emploi

Les Valaisans utilisent avant tout le Lötschberg pour aller travailler dans la capitale fédérale. Depuis l'ouverture du tunnel en 2007, ils ne vont pas plus étudier à la Haute école de Berne, ni se faire davantage soigner à l'hôpital de l'Ile. Reportage.

29 mai 2019, 05:30
Entre 2000 et 2014, le nombre de pendulaires haut-valaisans a bondi de 238 à 1249. Celui des Valaisans du Centre et du Bas, de 148 à 672.

Gare de Viège, 6 h 53, jeudi dernier. Beat descend de l’Interregio dans lequel il est entré dix minutes plus tôt, à Loèche. Dans quatre minutes, il grimpera dans l’Intercity pour Berne, depuis le même quai. Comme chaque jour, et à l’instar des centaines de pendulaires, usagers des trains de 5 h 54, 6 h 57 et 7 h 28.

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Mis en service en 2007, le tunnel de base du Lötschberg a incité de nombreux Valaisans, germanophones et francophones, à prendre un emploi dans la capitale ou son agglomération. Comme le trajet Viège-Berne de 56 minutes dure deux fois moins longtemps qu’avant, ils ont pu conserver leur domicile. «J’utilise le temps de parcours pour travailler. Cela ne me dérange pas», témoigne Beat. Jusqu’à l’an dernier, cet ingénieur en télécommunication était employé par les CFF à Sion. Une restructuration...

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