Du sable fin importé de France, des rayons de soleil bienvenus dans une atmosphère fraîche, Alexandre Moos a exploité les éléments naturels pour faire le spectacle. Contre son gré, bien sûr. Le Valaisan a fait connaissance de très près avec le sable dès le premier tour. «J'avais négocié ce passage plusieurs fois le matin, lors de la reconnaissance», raconte-t-il. «Mais pour la course, ils avaient passé le râteau. Du coup, il n'y avait plus de traces. Je me suis fait surprendre et j'ai fait un soleil. Le matin, quand le terrain était plus dur, c'était plus facile. On s'enfonçait moins.»
Le nez dans le sable, Alexandre Moos a encore été accroché par son poursuivant immédiat. Le temps de se relever, de constater que la selle était cassée et la fourche déplacée, les deux premiers étaient déjà loin. «Moralement, ce n'est pas facile à accepter. En même temps, on ne peut...