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Le marché de la mort en Valais

Chez nous, la crémation est choisie trois fois sur quatre, faisant des Suisses les plus fervents adeptes de cette solution en Europe, juste derrière les Tchèques. Et le Valais suit le mouvement.

31 oct. 2008, 05:04

«Chaque année le canton enregistre environ 2300 décès», indique Olivier Pagliotti, président de l'Association valaisanne des entreprises de services funèbres. Malgré cette stabilité du «marché» de la mort, le nombre de professionnels de la branche est en hausse. «J'ai reçu une demande d'adhésion pour un vingt-deuxième membre», note le Martignerain, associé avec ses deux frères dans l'entreprise paternelle. Principale évolution dans ce marché assez fermé: la crémation. Depuis l'ouverture d'un crématorium à Sion au début des années nonante, la pratique est devenue courante en Valais comme ailleurs en Suisse.

«L'an dernier dans le canton, la crémation a été choisie 1500 fois sur un total de 2300 décès. Elle revient bien moins cher que les obsèques classiques. Ce qui n'empêche pas les familles de déposer les cendres le plus souvent au cimetière, dans le jardin du souvenir, dans un columbarium, une tombe cinéraire ou de famille.»

Loin devant

La crémation a...

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