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Le huis clos, le sport et l’économie, ça ne fait pas bon ménage

Ils ont essayé. Parce qu’ils n’avaient pas trop le choix. Mais les clubs de hockey qui ont dû jouer à huis clos, ce week-end, n’en veulent plus. C’est compréhensible. Mais rien ne dit que dans deux semaines, l’interdiction du Conseil fédéral sera levée. La chronique de Christophe Spahr, responsable des sports au «Nouvelliste».

02 mars 2020, 19:00
Christophe Spahr, responsable des sports au «Nouvelliste».

Coronavirus: les matchs à huis clos n’ont aucun intérêt

En décidant de geler toute rencontre jusqu’au 17 mars prochain, les ligues suisses de foot et de hockey, sans se concerter, probablement, n’avaient pas vraiment le choix. La décision des clubs, parce que ce sont eux qui ont eu le dernier mot, à n’en pas douter, relève d’une certaine logique. Financièrement, le manque à gagner est bien trop important. Et sportivement, il n’y a aucun intérêt de disputer des matchs, plus encore quand il s’agit de play-off, devant des tribunes vides. En résumé, les clubs ont financièrement plus d’intérêt à ne pas jouer qu’à disputer des matchs de play-off à huis clos puisqu’il est entendu que les frais fixes – arbitres, organisation, déplacement, primes – restent à la charge des clubs.

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