Le «röstigraben» n'existe pas. Les partisans de l'unité confédérale le martèlent. Bernard Challandes et Yves Debonnaire défendent la même philosophie dans le football. L'entraîneur neuchâtelois du FC Zurich et le responsable vaudois du service de l'instruction de l'Association suisse de football croient aux ressources de l'aile francophone du pays malgré le fort recul traduit dans les chiffres de la dernière décennie. Un titre de champion contre quatre lors de la période précédente, six internationaux formés en Romandie pour l'Euro 2008 contre treize lors de la même compétition en 1996. Deux survivants en Super League, Sion et Neuchâtel Xamax, qui se battent pour s'éloigner d'une place de barragiste.
«On attendait plus du foot romand, mais ces résultats traduisent sa fragilité et son instabilité», commente Challandes. «Il se retrouve sinistré parce qu'il paie la facture des crises qui ont touché le haut de l'échelle et qui s'est répercutée jusqu'en bas. L'argent reste...