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Le festival Art de Rue va dérouler ses fastes ce week-end à Sion

Durant tout le week-end, 30 000 personnes sont attendues dans la capitale pour la 16e édition du festival Art de Rue.

03 juin 2014, 17:15
Benoit Dorsaz, président du Festival Art de Rue, a déjà pris possession du Grand-Pont.

«Il va falloir prévoir la crème solaire», se réjouit d’entrée le président du Festival Art de rue, Benoît Dorsaz. Les prévisions météorologiques pour ce week-end s’annoncent radieuses. Un point important pour la réussite de cette 16e édition où pas moins de 30 000  personnes sont attendues dans la vieille ville de Sion. «Après dix mois de préparation, nous n’attendons plus que les sourires ébahis des passants devant les acrobaties et pitreries des artistes», poursuit le président soucieux de peaufiner les derniers détails avant le jour J.

Une belle histoire de potes

Pour Benoît Dorsaz et son équipe, l’aventure Art de Rue a commencé en 1999 lorsque Juan Antonio Samaranch, président du Comité International Olympique (CIO) de l’époque, lançait son désormais tristement célèbre: «And the winner is...Torino». La bande de copains appartenait à la Jeune Chambre internationale (JCI) de la Ville qui avait reçu le mandat d’organiser la soirée dans les ruelles de la capitale. Malgré l’échec de la sélection de la capitale aux jeux olympiques de 2006, ils décident de continuer l’aventure sous l’appellation «Anim à Sion». Le festival Art de Rue est apparu plus tard avec le succès que l’on connaît. «Voilà comment d’un événement malheureux est né une manifestation joyeuse et colorée», avoue, clin d’œil malicieux à l’appui, Benoît Dorsaz.

Sous les pavés… le cirque!

Du coup, ce week-end, une centaine d’artistes issus du monde entier vont déposer leurs valises sur les pavés de la rue du Grand-Pont. Selectionnées sur plus de 300 dossiers, le comité d’organisation a voulu miser sur la qualité. «Nous voulions de vrais spectacles. Pas seulement des jongleurs ou des cracheurs de feu», précise Benoît Dorsaz. Au programme: des marionnettes à fils électriques, un amoureux de la photographie, des clowns obnubilés par le recyclage et tout plein d’ «engins bizarroïdes». Sans oublier que le Valais sera à l’honneur avec la prestation des groupes  «Fleuve Congo» et «Charlotte Parfois».

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