«Nous sommes sensibles au souci exprimé par les enseignants sédunois, mais les classes spéciales de la capitale n'ont jamais été menacées!» Responsable de l'Office de l'enseignement spécialisé, Michel Délitroz a reçu récemment le comité de l'association des enseignants de Sion (APES). Avec son collègue Michel Beytrison, adjoint au Service de l'enseignement, il a pris connaissance de la pétition (voir «Le Nouvelliste» du 21.08) signée par quelque 170 membres de l'APES qui réclament «un moratoire sur la politique intégrative actuelle» menée par le Département de l'éducation, de la culture et du sport (DECS) dans les écoles valaisannes. «Nous interprétons cette démarche comme une demande positive de réflexion», précise le chef d'office.
Après avoir présenté sa vision des avantages et inconvénients d'une «formule intégrative unique», l'APES demande qu'on maintienne des classes spécialisées (classes d'observation, d'adaptation, de langage...), le temps de réfléchir, d'étudier et d'élaborer un projet d'intégration.
Du côté de l'Etat, on...