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La troisième correction du Phône fait des vagues

Minimaliste pour le WWF qui réclame 400 hectares supplémentaires pour revitaliser le fleuve, le projet du canton est rejeté par les agriculteurs qui perdraient un tiers de leurs surfaces de plaine dans l’aventure.

06 mars 2008, 05:04

«Neuf cents hectares ne suffisent pas!» Le WWF a choisi hier de mettre la pression sur le canton du Valais qui s'apprête à mettre en consultation publique son plan d'aménagement en vue de la troisième correction du Rhône. Un plan vraiment pas assez ambitieux aux yeux de la responsable valaisanne Marie-Thérèse Sangra et de son organisation écologique qui évoquent «une variante minimale». Les responsables de la troisième correction du Rhône ont pourtant convenu - en accord avec l'Office fédéral de l'environnement - de doubler l'espace minimal du fleuve sur toute la longueur et de rendre au Rhône 900 hectares. Histoire de sécuriser le fleuve, mais aussi de le revitaliser et de le rendre plus «convivial». Mais le WWF estime aujourd'hui «qu'entre 350 et 400 hectares supplémentaires seront nécessaires pour réellement recréer une embouchure naturelle dans le lac Léman et relier au Rhône les forêts alluviales d'importance nationale qui s'y trouvent»....

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