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La perte d’un enfant mort-né, un deuil complexe

Après la mort d’un bébé à 30 semaines de grossesse en novembre dernier, enquête sur la problématique du deuil périnatal. Deux familles valaisannes ont accepté de témoigner.

02 févr. 2017, 23:19
/ Màj. le 03 févr. 2017 à 00:01
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Il y a deux mois, une maman témoignait de sa douleur après avoir perdu son enfant à trente semaines de grossesse à l’hôpital de Sion. Pour elle, une erreur de diagnostic est à l’origine du décès de son bébé. Une enquête pénale a été ouverte par le Ministère public pour homicide par négligence (voir encadré en page 5).

Au-delà de l’affaire elle-même, cette situation met en exergue la souffrance des parents qui subissent un deuil périnatal. L’an dernier, l’hôpital de Sion en a compté dix-huit. «C’est un traumatisme, quelque chose d’imprévisible qui va tourner en boucle dans la tête de la maman. La culpabilité est écrasante, avec une envie incessante de remonter dans le temps pour changer le cours des événements», précise Anne Morard Dubey, pédopsychiatre et présidente de l’association Périnatalité Valais.

Un chagrin indicible

Le traumatisme est tel que certaines personnes ne parviendront jamais à atteindre le...

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