«Cela va être dur. Je vais me battre pour le Royaume-Uni. Je n’accepterai pas un accord qui ne répond pas à nos besoins.» Le premier ministre britannique, David Cameron, a planté le décor, hier après-midi à Bruxelles, au premier jour d’un sommet européen: démêler l’écheveau du Brexit ne sera pas une partie de plaisir, pour les chefs d’Etat ou de gouvernement des Vingt-Huit.
Le président de la Commis- sion européenne, Jean-Claude Juncker, s’est toutefois déclaré «plutôt confiant» qu’ils trouveront un compromis, aujourd’hui, ce qui permettrait à David Cameron de faire campagne pour le maintien de son pays dans l’UE, un référendum va être organisé, peut-être le 23 juin.
Tout le monde devra mettre de l’eau dans son vin
«Un accord est possible, mais seulement si certaines conditions sont réunies», a déclaré le président français, François Hollande. «Je souhaite que le Royaume-Uni reste dans l’Union. Mais surtout que l’Europe puisse...