Tout commence par un conte. Celui d'un homme qui voyage à travers le monde et qui s'interroge. "Pourquoi les humains marchent droit devant eux sans regarder autour? Pourquoi ces mains d'enfants cousent plutôt que de jouer?" En guise de réponse, un vieillard offre à cet étranger des graines. " C'est à tout un chacun de planter le bonheur et de le faire grandir ", narre en ouverture Priska Antille, l'initiatrice du projet "La danse de soi - le pont de l'autre" lancé il y a 18 mois.
Dix nationalités en un
Un à un, 20 danseurs de tous âges et de toutes origines - dont le Valais, la Bosnie, l'Erythrée, l'Angola, la Somalie - foulent le sol de l'aula de la Planta. Ils marchent, tous parés d'un sarouel beige avec une chemise blanche. Seule différence, ils portent des ceintures colorées. Ensemble, ils forment un arc-en-ciel. Ou plutôt un nouveau drapeau,...