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Ils ne veulent pas entendre parler du Gripen

Les opposants valaisans à l'acquisition du Gripen ont présenté leurs arguments.

10 avr. 2014, 16:18
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"Cher, inutile, polluant, bruyant, moyen en termes de performance." Le comité valaisan "Non au Gripen"s’est livré hier matin dans la capitale à une séance de DCA. Le Gripen, aéronef suédois censé remplacer les Tigers F-5 s’est fait descendre en flèche. Pour les Verts, les coûts seront supérieurs à ceux de l'achat des F/A-18 pour un avion de moindre qualité. Pour les socialistes, le Gripen n'apportera rien à la sécurité nationale qui pourrait être assurée grâce aux F/A-18. Pour le parti chrétien social, le Gripen est un avion de seconde zone.

Et pour le Valais?

Plus spécifiquement, concernant le Valais, si la base aérienne de Sion est maintenue et que le Gripen est accepté par le peuple le 18 mai prochain, quelles seront les conséquences ? «Le Gripen produit un volume sonore trois fois plus élevé que le F-5 Tiger. Il ne fera qu’aggraver les problèmes actuels. En termes de pollution, le Gripen dégage beaucoup plus de CO2 que les Tigers. On parle d’une différence de presque 14'000 tonnes par année», insiste Eddy Beney du parti chrétien-social. «Concernant les promesses de contreparties pour notre canton, le Valais n’a rien à espérer de l’acquisition des Gripen. La récente excursion de Saab en Valais s’est plus apparentée à une opération de séduction qu’à un véritable partenariat», détaille Jean-Pascal Fournier des Verts.

Découvrez l'argumentaire des opposants en détail dans nos éditions du 11 avril.

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