Hockey: les dommages collatéraux n’ont pas été anticipés
En politique, il est admis que gouverner, c’est prévoir. En hockey, c’est tout le contraire. Quand la ligue amateur a imposé une catégorie de jeu – la Swiss Regio League – qui a déjà eu de la peine à convaincre, elle n’a pas pensé aux conséquences collatérales qu’un mathématicien peu averti aurait sans peine pu prévoir. Douze mois plus tard, il faut fondre les trois groupes de première ligue en raison du manque de formations, supprimer la régionalité qui faisait sens au risque d’effrayer les candidats de l’étage inférieur déjà peu enclins à faire le saut. Dans quelque temps, il n’est pas utopique de penser que l’une ou l’autre formation de Swiss Regio League n’arrive plus à suivre, financièrement, n’y trouve pas son compte et décide de faire marche arrière. Ce sera peut-être l’occasion de revenir à une idée que l’on défend...