La loi sur l’enseignement primaire sera traitée en juin. Jeudi matin, le Parlement a accepté le renvoi demandé par la Commission de l’éducation qui n’est pas parvenue à traiter les 127 amendements déposés. Malgré tout, le débat a été incisif.
Petites piques
Certains s’étonnent du report de l’examen de la loi, car d’autres actes législatifs ont donné lieu à plus d’amendements et ont tout de même pu être traitées dans les temps. De son côté, le président de cette commission, Joachim Rausis, a parlé d’un manque de disponibilité d’Oskar Freysinger. "Ce report n’a rien à voir avec la disponibilité du chef du Département", a rétorqué Jean-Luc Addor (UDC), qui estime que ce report se justifie par le fait que le projet n’est pas mûr. "Les enfants méritent mieux qu’un bricolage bâclé", a-t-il ajouté.
La contre-attaque d’Oskar Freysinger
Le chef du Département de la formation, Oskar Freysinger a répondu aux insinuations portées contre lui: «je vous rassure, je ne suis pas à Berne actuellement, je suis ici à Sion et je travaille». En réponse au PLR, il a lancé: "Je ne suis pas frappé de paralysie, j’essaie de réveiller un cadavre", critiquant au passage le travail fait lors de la préparation de la loi.
Plus de détails dans l'édition du Nouvelliste du vendredi 17 mai