Facebook au centredu débat au collège
Pour Me Sébastien Fanti, Facebook est presque une obsession: il envisage même d'aller vivre aux Etats-Unis pour l'attaquer sur son terrain. Il est vrai que, de la Suisse, aucun avocat n'y pourra grand-chose. Il cite le cas d'un Valaisan qui a attendu trois mois pour que s'appliquent des mesures provisionnelles visant à empêcher une publication le concernant sur Facebook.
527 amis
Me Fanti justifie l'existence de son profil par la nécessité, en Suisse, d'être le client d'une société pour pouvoir l'attaquer. Il compte 527 amis. Mais pas Christophe Darbellay, débataire comme lui mercredi soir en l'aula du collège des Creusets. «Quand Me Sébastien Fanti m'a demandé d'être son ami, je l'ai ignoré. J'ai essayé de le désaccoutumer à Facebook», ironise le conseiller national.
Si les deux hommes sont d'accord, c'est au moins sur un point: on ne maîtrise rien sur Facebook. Et Christophe Darbellay...