Mardi, 18 heures. Tiffany Géroudet vient à peine de rentrer de Prague, son billet pour Rio en poche, et elle s’apprête à repartir pour… Rio. Cette fois, c’est la Coupe du monde qui l’attend. La Sédunoise, dont l’agenda est largement rempli par son activité professionnelle à 100%, par les entraînements, les déplacements et une vie privée réduite au strict minimum, trouve quand même quelques minutes pour poser devant l’objectif du photographe. Jean-Pierre Torda, maître d’armes du club de Sion, ainsi que des jeunes et quelques mamans, lui tombent dans les bras. «J’ai suivi ton tournoi sur l’internet, c’était magnifique», lui glisse l’une d’entre elles.
Tiffany Géroudet peut être «teigneuse» sur la piste, une guerrière qui s’est construit un sacré palmarès. Dans la vie, c’est tout l’inverse. Discrète, disponible en dépit de ses nombreuses obligations, elle n’a pas de rivale. «L’escrimeuse a un talent inné, des qualités bien spécifiques», raconte...