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Du Vogt à l'âme

Gilbert Vogt médite en noir et blanc sur le chaos et les beautés de la nature.

02 févr. 2008, 07:31
Il a tellement photographié la guerre, Gilbert Vogt, que sous son objectif même un mélèze révèle un formidable potentiel dramatique. Les journalistes sont habitués à la longue silhouette de ce photographe de presse. Présent du haut en bas du Valais sur tous les «gros coups», Gilbert est aussi celui qui a ramené des images chocs du Liban, des Balkans ou de l’Afrique noire. Il en a capté la violence et les beautés.

En 2004, sa vie marque un temps d’arrêt après un grave accident. Vogt ne peut plus courir le monde, qu’importe, il court les bois. D’innombrables balades dans le Valais central, de ces «moments d’introspection», il ramène bien sûr des images parce qu’un passionné de photo n’arrête jamais.

Le résultat est aujourd’hui sur les murs de la galerie Grande-Fontaine, des photographies de paysages en noir et blanc, des cadrages serrés de branchages nus, de cascades ou de rochers. Une...
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