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Dan Perjovschi, figure majeure et contestataire de l'art s'empare d'une vitrine de Payot à Sion

A l'initiative de la librairie et de l'Ecole de design et haute école d'art du Valais, des artistes exerceront leur talent sur la façade extérieure du bâtiment à tour de rôle. Et le premier à se lancer, le roumain Dan Perjovschi, est une référence en la matière.

02 mai 2019, 09:25
Dan Perjovschi dans ses oeuvres sur la façade de Payot Sion.

L’Edhéa (Ecole de design et haute école d’art du Valais) et Payot Sion ont convenu d’un partenariat qui voit la librairie ouvrir à l’expression artistique une vaste surface de 10 mètres sur 2,20 mètres sur sa façade extérieure. Artistes renommés et en devenir s’approprieront à tour de rôle l’espace. Et le premier à se lancer n’est autre que le roumain Dan Perjovschi, qui, après le MoMA de New-York et la Tate Modern de Londres, a peint ses dessins engagés socialement durant l’après-midi du mercredi 1er mai.

L’homme a derrière lui 35 ans de pratique, entre reconnaissance institutionnelle et subversion. Entre art brut, dessin de presse – il a été l’un des piliers de la revue de contestation culturelle «Revista 22» dans la Roumanie post-Ceausescu –, bande dessinée et graffiti, Dan Perjovschi pose un regard acéré et humaniste sur la société moderne et les troubles sociaux et politiques du temps. Ephémère par nature, sa fresque ornera le mur de Payot pour un bon mois. «Le Nouvelliste» reviendra prochainement sur l’artiste, son parcours et sa réalisation sédunoise.

 

 

 

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