A l’heure de passer la main à son successeur, Claude Roch fait le bilan de son parcours de 12 ans au sein du Conseil d’Etat avec optimisme. Il a voulu prouver ce matin à la presse qu’il avait fait beaucoup pour la jeunesse de ce canton. « Je suis heureux d’avoir donné à la jeunesse des instruments avec des valeurs pour que les jeunes s’en sortent bien dans leur vie professionnelle », a-t-il remarqué. Claude Roch a ainsi récapitulé les différents projets qu’il a menés, comme la mise en place de « Harmos » (l’harmonisation de la scolarité obligatoire signée par tous les cantons romands), la réorganisation de la HEP ou encore la participation du Conseil d'Etat à l'arrivée prochaine de l'EPFL à Sion.
Quand on lui demande sa plus grande fierté en douze ans d’activités, Claude Roch répond qu’il est « simplement fier d’avoir servi la jeunesse en général ». Son plus grand regret ? «Ne pas avoir appris les langues plus assidument quand j’étais jeune », visant sans doute le bilinguisme nécessaire pour un conseiller d’Etat.
Quant à son successeur, Claude Roch avoue qu’il aurait aimé que ce soit un conseiller d’Etat PLR. « Mais, dans quatre ans, il y aura à nouveau un PLR », lance-t-il, le sourire aux lèvres. Impossible d’avoir son avis si c’est l’UDC Oskar Freysinger qui prendra les rênes du Département de l’éducation.