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Base aérienne de Sion: le PDCVr inquiet

Le département fédéral de la défense devrait dévoiler son concept concernant les aérodromes militaires et les places d'armes le 25 novembre prochain. La base aérienne de Sion pourrait fermer ses portes. Le PDC du Valais romand fait part de son inquiétude dans un communiqué publié mercredi.

23 oct. 2013, 12:12
Les Forces aériennes au centre d'un combat politique. La présence hypothétique de l'UDC à tous les étages de décision  concernant la base aérienne sédunoise inquiète les riverains de l'aéroport.

Dans un communiqué diffusé mercredi, le PDCVr rappelle l'importance de la base aérienne de Sion en terme d'emplois - "plusieurs centaines en lien direct ou indirect avec les activités aériennes" - et de formation. Le parti est également persuadé de l'impact de l'aéroport "pour attirer une certaine catégorie de clientèle essentielle aux stations touristiques".

Le départ des militaires creuserait un trou de "7 à 8 millions de francs pour le fonctionnement et d'environ 10 millions d'investissements", relève encore le parti. Pour maintenir l'aéroport, il faudrait acquérir l'infrastructure, comme la piste, ce qui, selon lui, ferait grimper la facture à "plus de 200 millions de francs". Un montant que "ni la Ville de Sion ni le canton ne pourraient prendre en charge. En clair, sans les militaires, c'est la fin de l'aéroport du Valais", estime le PDC du Valais romand.

Nuisances et sécurité

Si le PDCVr veut le maintien de l'aérodrome de Sion, il souhaite toutefois un plafonnement des nuisances au niveau de l'année de 2001. Il rejoint en cela la position du gouvernement valaisan qui souhaite une utilisation militaire similaire à 2001, avec quelque 500 mouvements de F/A 18 par année.

La Ville de Sion veut, elle, l'abandon total des avions de combat à réaction. Elle évoque des problèmes de sécurité et de limitation du développement territorial qu'entraîne la proximité de l'aéroport avec la Ville de Sion.

Le département fédéral de la défense devrait dévoiler son concept concernant les aérodromes militaires et les places d'armes le 25 novembre prochain. Puis les cantons concernés pourront prendre position.

L'avenir des aérodromes militaires est discuté dans le cadre du projet de "Développement de l'armée" (DEVA). Cette réforme prévoit plusieurs mesures d'économies

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