Fresque, toilettes publiques, bordures en granit, abris de bus, murs d'école, tunnel, armoires ESR, depuis plusieurs jours, de nombreux tags ont été constatés sur des installations à Grimisuat, Ayent et Arbaz. Rien n'a été épargné...
Conséquence, une plainte a été déposée par les trois présidents. Les dégâts sont pour l’instant difficiles à estimer. «Cela dépend beaucoup du type de surface qui a été souillée. Les prix ne sont pas les mêmes pour du béton ou du bois. Encore que dans tous les cas, cela reste très cher», explique Markus Rieder, porte-parole de la police cantonale.
Quoi qu’il en soit, la facture promet d’être salée. Arbaz avance un chiffre supérieur à 20'000 francs et Ayent de plus de 5'000 francs. Si pour l’instant l’enquête n’a pas débouché sur une interpellation, il semble qu’un petit groupe de personnes soit responsable des tags sur les trois communes.
Les vandales seraient donc de la région? «Nous avons des soupçons. Quoi qu’il en soit, c’est vraiment embêtant de jouer au chat et à la souris», déplore Vincent Rebstein, le président d’Arbaz. Du côté de Grimisuat, on va même plus loin. «Certaines personnes savent qui sont les coupables. On les encourage à dénoncer les auteurs de ces actes de vandalisme afin de pouvoir trouver rapidement une solution. Car s’ils sont reconnus puis condamnés, on ne pourra plus rien faire pour eux», prévient Géraldine Marchand-Balet, la présidente de Grimisuat.
De son côté, la police cantonale rappelle que chaque tag est photographié puis stocké dans une base de données. Le jour où un fautif est interpellé, il risque donc de devoir passer à la caisse pour l’ensemble de son «œuvre».