L’antre de Jean-Paul Forclaz se situe au sous-sol d’un immeuble sierrois. Pour en trouver l’entrée, il suffit de se laisser guider par les notes de violon qui résonnent dans la cage d’escalier. «C’est du Mozart», nous lâche le maître des lieux, au moment de nous ouvrir sa porte.
Un bref regard au décor qui nous entoure permet de prendre la mesure du trésor qui sommeille là. Plus de 700 instruments à cordes, datés de 1480 à nos jours, habillent les murs de cet ancien coffre-fort de banque. Des guitares, violoncelles, banjos, harpes et mandolines, mais aussi des cordophones plus curieux les uns que les autres, et dont les non-initiés ne soupçonneraient même pas l’existence.
La canne-violon, le rêve d’une vie
La canne-violon que Jean-Paul Forclaz tient dans ses mains en est...