Nathalie* est une habituée de Géronde. Tous les soirs, cette Sierroise effectue plusieurs kilomètres de nage dans les eaux du lac. Mais depuis quelques années, ses séances se voient perturbées par la présence toujours plus importante de perches-soleils.
Originaire d’Amérique du Nord, ce poisson qui pond ses œufs dans des zones peu profondes mord quiconque approche par inadvertance son nid d’un peu trop près. «Il nous pince au moment où nous entrons dans l’eau, à environ 50 centimètres de la rive. C’est désagréable, et cela a poussé plusieurs nageurs à abandonner Géronde au profit des lacs de Granges», regrette celle qui a souhaité garder l’anonymat.
Pas de risque pour la santé
Chargée de la gestion du plan d’eau, la section sierroise de la Fédération valaisanne des pêcheurs amateurs a connaissance de ces désagréments. Son vice-président David Theler attribue l’agressivité de la perche-soleil à la période de reproduction qui bat son...