Christine d’Andres s’est exilée à Maurice il y a neuf ans. Danseuse – elle a été en partie formée par Noémie Lapzeson – elle a créé en 1998 son premier solo au Dance Space à New York, secondé le chorégraphe Paolo Henrique à Lisbonne lors de l’exposition universelle ou encore monté «Verticales Opales», aux Halles en 1999. Egalement, psychomotricienne, elle puise aussi dans cette expérience humaine, l’inspiration pour ses créations, tout comme dans son quotidien de mère, de femme et de confidente.
Elle revient aujourd’hui à Sierre, aux Halles justement, présenter son dernier spectacle «Liens îliens». Un travail sur les racines, sur les différences et la cohabitation entre ethnies. «Je me suis interrogée sur les liens, ou l’absence de liens, qui se tissent entre les différentes communautés de l’île Maurice. Ma réflexion m’a amenée au plus profond de mes racines. J’y ai vu des similitudes, entre la vie à Maurice...