Le pompier sierrois qui avait bouté le feu à dix endroits différents entre juin 2011 et mars 2012 à Sierre, mais aussi Noës et Granges, a écopé cette semaine de deux ans de prison. Une peine assortie d’un sursis pendant trois ans, car ce Sierrois, qui devra en outre suivre un traitement ambulatoire, en est à sa première condamnation. «L’incendie intentionnel est sévèrement puni. La prochaine fois, l’addition sera très lourde», averti la juge Florence Troillet. Devant elle, le jeune homme rondouillard âgé de 24 ans lui répond alors au tribunal: «il n’y aura pas de prochaine fois ! ».
L’homme, alors pompier au sein du corps sierrois, fut arrêté en avril 2012, après avoir incendié des caves d’immeubles et des Moloks, sans faire de blessé. Piégé par l’ADN qu’il avait laissé sur un mouchoir lors d’un de ses méfaits. Fin mars 2012, un inspecteur de la police cantonale valaisanne avait profité du traditionnel exercice des pompiers de Sierre pour annoncer son intention de prélever l’échantillon ADN des hommes, sur une base volontaire. Or, notre homme avait été le seul à refuser de donner son échantillon !
Tous les détails sur cette affaire dans notre édition de vendredi.