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Stephen Frears: "le cinéma tel que je le conçois est en train de disparaître"

Le réalisateur anglais, parrain fidèle de l’atelier Plume & pellicule depuis 15 ans, était une nouvelle fois à Sierre pour la projection de la série en trois volets «A Very English Scandal». Interview.

12 mai 2019, 18:00
Stephen Frears devant le château Mercier, qui, depuis une quinzaine d’années, est devenu une bulle d’oxigène bienvenue.

On le retrouve au château Mercier au petit lendemain de son arrivée de Londres, l’esprit encore un peu brumeux d’une nuit sans doute un peu courte. Gentleman, Stephen Frears demande: «ça vous ennuie si je prends un peu l’air avant qu’on commence? Juste le temps de faire le tour du château.» Depuis 15 ans, c’est presque devenu un rituel. Après avoir quitté le smog de la City, s’emplir les poumons d’air pur. Un petit tour et puis revient... «I’m ready. Shall we do this?» «Yes, we shall!»

Stephen Frears, vous êtes un ami fidèle de Plume & Pellicule. Qu’y a-t-il dans ce rendez-vous qui vous plaît à ce point?

Pascale Rey est une femme incroyablement persuasive... (rires). Il n’y a pas d’échappatoire. Je suis un prisonnier ici... (rires). Mais un prisionnier volontaire. Tout ici est très beau. Et le fait qu’une quinzaines de films ont pu au bout de la...

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